La solution à ce problème consiste à digitaliser les processus financiers. En utilisant les bonnes technologies, les contrôleurs de gestion peuvent ainsi optimiser leurs processus et gagner du temps. Vous pouvez par exemple abandonner les feuilles de calcul manuelles chronophages et sujettes aux erreurs en automatisant le reporting et l’analyses financière. Vous pouvez également utiliser l’automatisation des processus par la robotique (RPA) pour confier les tâches répétitives à faible valeur ajoutée à un ordinateur.
Vous gagnerez ainsi beaucoup de temps, que vous pourrez investir dans l’analyse, le conseil et la planification stratégique. Et in fine, cela vous permettra d’influencer davantage les actions de l’entreprise.
Tendance 2 : transformer le Big Data en Smart Data
En parallèle, les contrôleurs de gestion vont progressivement se transformer en Data scientists, en d’autres termes en spécialistes de la donnée. Concrètement, il leur faudra travailler et analyser un volume de données croissant, et en ressortir les informations les plus pertinentes pour les communiquer à la direction de l’entreprise. Afin de collaborer avec succès avec le service informatique, le contrôleur de gestion devra bien sûr maîtriser les techniques statistiques et la planification, mais aussi savoir utiliser des bases de données et repérer les récurrences entre les enregistrements de données. La connaissance des langages de programmation courants sera un atout supplémentaire indéniable, tout comme la connaissance des méthodes de stockage, de mise à l’échelle et de mise en œuvre des technologies de Big Data.
En un mot, si vous savez tirer les bonnes informations d’un flux de données et les exploiter de manière optimale, vous aurez le pouvoir d’influencer les décisions opérationnelles et stratégiques de l’entreprise.
Tendance 3 : la durabilité
Le développement durable sera bientôt à l’ordre du jour de toutes les entreprises. L’idée ici est d’assumer une certaine responsabilité en ce qui concerne l’environnement, la société et les employés de l’entreprise. Et cela n’est désormais plus facultatif : depuis 2017, certaines entreprises doivent rendre compte de leurs actions durables, conformément aux lignes directrices de l’UE en matière d’ESG.
Cela s'appliquera également aux entreprises de taille moyenne à partir du 1er janvier 2025. Les PME cotées, les petits établissements de crédit non complexes et les entreprises d’assurance captives devront publier des rapports de durabilité à compter du 1er janvier 2026. Actuellement, 11 000 entreprises doivent démontrer qu’elles agissent de manière durable en ce qui concerne leurs ventes, investissements et dépenses d’exploitation. La Commission Européenne estime que ce nombre passera à 49 000 à l’avenir.